Développer des filières territorialisées

La construction des filières est indispensable pour que les produits bio soient accessibles partout. Cela ne peut se faire sans les paysan·ne·s. Que ce soit en circuit court ou long, nous œuvrons pour être acteurs de ces filières afin d’être rémunérés au juste prix. Le maintien d’une agriculture bio paysanne est basé sur les spécificités de chaque territoire. Il est dépendant des choix faits en termes d’organisation des filières, des liens entre les acteurs et du lien au consommateur.

Le Réseau des agriculteurs bio de Bretagne est convaincu que l’organisation des filières joue un rôle fondamental dans l’évolution des modes de production. Il est donc investi sur ces sujets depuis les années 90.

Pour donner corps à ce projet, nous sommes engagés dans la structuration de filières de commercialisation biologiques au travers d’actions portant sur :

Les circuits courts

Marché bio

70 % des agriculteurs bio bretons commercialisent tout ou partie de leur production en circuits courts. Pourquoi ?

  • Pour garder de la valeur ajoutée sur la ferme
  • Maîtriser le devenir de leurs produits et leur autonomie décisionnelle
  • Avoir un lien direct avec le consommateur
  • Participer à l’économie de son territoire

Le réseau des agriculteurs bio de Bretagne est expert dans l’accompagnement à la commercialisation en circuits courts. Que ce soit collectivement ou individuellement, nous accompagnons les agricultrices et agriculteurs bio dans leur Stratégie de commercialisation, la fixation des prix ou la mise en place de circuits de commercialisation.

Soyez visible sur bonplanbio.fr 

Bonplanbio.fr est une carte interactive. Elle est disponible en Bretagne, Auvergne – Rhône Alpes, Pays de la Loire, Grand Est et Normandie. En Bretagne, elle référence plus de 1000 points de vente des producteurs bio. Vous souhaitez figurer sur la carte ? Rien de plus simple, contactez votre GAB.

Formation prix de revient et Formation stratégie commerciale

« Après 10 ans d’installation, nous avons souhaité faire le point pour savoir où nous en étions par rapport à nos prix. Est-ce que nous vendions au bon prix ? Lesquels de nos légumes étaient les plus rentables ? Comment faire pour faire évoluer nos prix ? La formation prix de revient nous a permis de nous remettre à jour. »

« En parallèle de ça, j’ai suivi la formation stratégie commerciale, proposée aussi par le GAB. Cela m’a permis de comparer les différents points de vente existants et de valider nos choix. Je conseille plutôt cette formation à des jeunes installés pour faire les bons choix dès le début. La saison a été compliquée (comme pour beaucoup de personnes) je n’ai pas réussi à mettre en place tout ce que nous avons vu en formation mais j’ai pioché plein d’éléments qui me servent aujourd’hui sur ma ferme. »

Clémence Larque Maraîchère à Sainte Hélène

Les filières longues

Depuis sa création, le réseau GAB-FRAB est moteur en termes de développement de débouchés et de synergies entre producteurs. Il a aussi tissé des partenariats solides avec les Organisations Économique de Producteurs bio (OEPB). Le développement et l’entretien de liens rapprochés entre le réseau GAB-FRAB et les OEPB régionales est l’un des axes majeurs de son travail de structuration de filières.

Dans ce sens, la structuration de filières régionales doit notamment être soutenue pour des productions spécifiques, qui sont capables d’amener de la valeur ajoutée dans les fermes de la région : sarrasin, chanvre, orge brassicole, avoine nue, pomme de terre…

Ce travail de structuration et de mise en adéquation de l’offre par rapport à la demande ne peut être déconnecté d’une réflexion technique mais aussi réglementaire : précocité des productions, choix variétal, coûts de productions… Le travail mené sur les filières est donc étroitement lié au travail de recherche et développement mené au sein des commissions techniques du réseau GAB-FRAB.

Voici des exemples de filières qui ont vu le jour grâce au travail de notre réseau.

Témoignage

« Aujourd’hui, le bilan de la démarche De La Terre à la bière est très positif. En tant que producteur·rice, cela nous apporte une visibilité sur le produit final issu de notre travail, ainsi que sur les différentes étapes de la filière. Certes, il n’y a pas de vente directe, mais une vision sur l’ensemble de la chaîne de production qui est très importante. On découvre ainsi la gestion collective des problèmes, les discussions sur les coûts de chacun, et comment les choses sont formalisées… Cela demande un engagement fort, mais ça offre un lien au produit fini et une reconnaissance. »

Didier Le Hec Éleveur bio à Brandivy (56) et président du collège « producteurs » de La Terre à la Bière

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